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Histoire des Maires

 

Introduction
Première époque : période révolutionnaire (1789-1800)
Deuxième époque : période du Consulat et du Premier Empire (1800-1815)
Troisième époque : période de la Restauration (1814-1830)
Quatrième époque : période des Bourbons-Orléans (1830-1848)
Cinquième époque : période de la Seconde République puis du Second Empire (1848-1870)
Sixième époque : période de la Troisième République (1870-1940)
Septième époque : période de l’occupation et du gouvernement de Vichy (1940-1944)
Huitième époque : période du gouvernement provisoire puis de la Quatrième République (1944-1959)
Neuvième époque : période de la Cinquième République (depuis 1959)
Lexique

 

Introduction

           Pour ce cinquième fascicule des Etudes Historiques sur Blis-et-Born, je vous propose l’histoire des dirigeants et gestionnaires de notre commune. Après vous avoir conté l’histoire des curés (2e fascicule, en 1997), puis celle des instituteurs (3e fascicule, en 1999, il m’a semblé intéressant de présenter ces hommes et, très récemment, ces femmes qui ont accepté de s’engager dans l’administration municipale de notre village et qu’importe qu’ils l’aient fait pour la recherche du pouvoir, par vanité, par intérêt, ou plus simplement par engagement personnel désintéressé.

J’ai très largement utilisé l’excellent ouvrage de Jocelyne George sur l’ « Histoire des Maires de 1789-1939 », publié par l’éditeur Christian de Bartillat en 1990. Ce livre m’a servi de trame pour expliquer chronologiquement l’évolution des lois et des faits concernant les élections municipales. Je l’ai simplement complété par les données blis-et-bornaises. C’est volontairement que je ne présenterai pas ici l’ensemble des réalisations des différentes municipalités qui se sont succédé dans notre commune, cela aurait fait un trop gros volume. Ce sujet constituera un prochain fascicule qui sera intitulé : « chronique communale de Blis-et-Born ». Les résultats des scrutins municipaux rapportés dans ce fascicule, sont conservés, pour les périodes antérieures à la dernière guerre, aux Archives de la Dordogne (mentionnées dans le texte par l’abrégé « AD »), et pour les suivantes, à la Mairie de Blis-et-Born. Aux archives départementales, ce sont la série « L » (pour la période révolutionnaire), les séries « K » et « M » (pour les documents issus de la préfecture) et la série « O » (pour les documents issus des municipalités). Tout ce qui ne concerne pas directement notre commune est écrit en petits caractères d’imprimerie, et, pour bien séparer les informations d’ordre général des informations communales, j’ai mis en caractères gras tout ce qui concerne Blis-et-Born. En tête de chaque chapitre, j’ai placé les portraits des hommes d’état qui se sont succédé à la tête du pays, ces documents iconographiques correspondent, à partir de Napoléon III, aux portraits officiels qui trônaient et trônent toujours dans les mairies et lieux publics.

Je souhaite que ce nouveau fascicule suscite autant d’intérêt que les précédents. Je remercie tous ceux qui m’ont apporté des documents : Mme Daudou, Josette Labaisse, Annie Lafaye, Alain Bussy, Ulysse Colombier, Robert Grandchamp et Jean-Paul Granger. Ceux d’entre vous qui ont la possibilité de consulter l’internet, peuvent se brancher sur le site « Bienvenue à Blis-et-Born » (http://blisetborn.free.fr) que j’ai installé depuis maintenant deux ans, grâce aux documents fournis par beaucoup d’entre vous. Ces histoires, que je vous raconte depuis maintenant neuf ans, peuvent y être lues dans le monde entier (1 150 consultants au 17 juin 2004), et des messages de sympathie nous arrivent régulièrement. Grâce à cette nouvelle technologie, nous avons reçu des messages de personnes éloignées de Blis-et-Born et qui y ont des racines. Quoi de plus satisfaisant que de recevoir un message depuis Cuba, d’Hortensia Gautier du Defaix, médecin à la Havane, et dont la famille est cubaine depuis le XIXe siècle, c’est-à-dire depuis qu’Ernest Edmond Gautier du Defaix (également médecin) est parti à Santiago de Cuba, où il a épousé la fille du docteur Antommarchi (célèbre pour avoir été le médecin de Napoléon à Saint Hélène). Ernest Edmond Gautier du Defaix était le petit-fils de Front Gautier du Defaix (le maire de Blis-et-Born entre 1837 et 1841) décédé à Cuba où se trouve sa sépulture. A partir de ce moment là, ses descendants sont devenus cubains, et, jusqu’à cette année, ils ne savaient plus pourquoi ils s’appelaient « du Defaix ». Nous espérons recevoir cette famille dans un proche avenir, pour un retour (aussi court soit-il) sur la terre de leurs ancêtres…

Sachez que pour vous raconter l’histoire de notre commune, il faut chercher dans de nombreuses pièces d’archive et grâce à certains d’entre-vous, nous avons commencé à archiver les photos de famille pour que les générations suivantes aient la possibilité de les consulter. Ce que nous souhaitons, c’est que les Blis-et-Bornais connaissent ces histoires et se les racontent, alors s’il vous plait, aidez-nous en nous fournissant vos archives familiales et vos photos de famille blis-et-bornaises, nous ferons immédiatement des copies de façon à ce que vous conserviez vos documents. L’an dernier, lorsque nous cherchions les emplacements des anciennes croix paroissiales, c’est grâce à un acte conservé par madame Denise Pompougnac que nous avions eu connaissance de la position précise de celle de La Jaye ; mieux encore, celle des Junies qui avait complètement été oubliée, nous a été révélée par un acte détenu par madame Reine Huguet. Alors, n’hésitez pas, nous travaillons pour vous et l’ensemble de notre commune.

Il me reste maintenant à vous souhaiter bonne lecture.

Thierry Tillet
Les Césareaux
(Le Ségelard)
le 21 Juillet 2004

P.S. Par moments, la lecture de ce texte peut paraître difficile car de nombreux termes ont disparu de notre langage commun, c’est pourquoi vous trouverez en fin de fascicule, un lexique donnant la définition de ces termes marqués par un * dans le texte.

 

 

           

         Le terme de « maire » est très ancien et c’est Irminon (abbé de Saint-Germain-des-Prés à Paris) qui, au IXe siècle, emploie le mot « maior » pour désigner celui qui dirige un domaine. Le terme est utilisé ensuite pour désigner ceux qui administrent les villages pour le compte du seigneur. Au XVIIIe siècle le terme « maieur » est remplacé par celui de « maire ». En 1765, un édit* distingue trois catégories de paroisses : celles de plus de 4 500 habitants, celles de 2 000 à 4 500 habitants et enfin celles de moins de 2 000 habitants. Celles de moins de 2 000 habitants n’ont pas de maire, mais un « syndic » chargé en particulier de recueillir les impôts. En 1787, un édit* uniformise l’administration de toutes les villes et tous les villages, selon un mode censitaire* où les électeurs sont ceux qui payent le cens* de 10 livres et les élus ceux qui payent 30 livres pour le même impôt. Tous ont au moins 25 ans. Ce corps municipal, élu pour deux ans est composé de trois membres, plus un syndic, dans les plus petites paroisses et le curé, comme le seigneur, en sont membres de droit. Le rôle de la municipalité est de répartir l’impôt (au syndic de le recevoir), de fixer les corvées, de faire entretenir les bâtiments et voies publiques. A partir de 1788 un registre des délibérations doit être tenu.

         Pour Blis et Born, qui se situe donc dans la catégorie des paroisses de moins de 2 000 habitants, les syndics de l’Ancien Régime* nous sont connus grâce aux actes des notaires, puisque toute élection se faisait devant notaire. Je possède quelques-uns de ces actes, cependant, je ne les utiliserai pas ici puisqu’il ne s’agit pas, à proprement parler d’élections municipales. Je les réserve pour d’autres récits.

         De la Révolution jusqu’à 1880, nous assisterons à une opposition entre monarchistes et républicains ; après 1880 nous passerons à une opposition entre libéralistes et socialistes, autrement dit entre « droite » et « gauche ». Mais pourquoi, dans nos petits villages, avoir politisé cette charge qui devait arbitrer, en particulier à partir de la Monarchie de Juillet*, entre monsieur le curé (à droite) et monsieur l’instituteur (à gauche) ? Il s’en est suivi, à de nombreuses reprises, et en particulier au moment de la IIIe République, des rapports très conflictuels entre la mairie et l’église : les petits villages, comme le nôtre, ont été le théâtre de luttes verbales à la Pepone et Don Camillo. Cependant, la rivalité entre le curé et le maire remonte à la Révolution, au moment où les attributions civiles du premier furent dévolues au second : tenue des registres d’état civil (à partir de la loi du 20 septembre 1792), administration des bâtiments et mobiliers religieux, contrôle de l’instituteur et de l’enseignement…

         Ces maires furent d’abord élus par les citoyens qu’ils devaient administrer ; ils furent ensuite nommés entre 1800 et 1882, avec néanmoins des retours ponctuels à des élections au moment de fortes crises politiques ou populaires, comme en 1815 lors des Cent-Jours*, en 1848 lors de la Révolution de Février*, et en 1871 au temps de la Commune de Paris*. L’élection du maire reviendra définitivement en 1882 lors de la réinstallation de la République. En 1940, le gouvernement de Vichy réinstaura cette pratique si peu démocratique de nommer les maires, mais ce ne fut pas le cas pour les petites communes comme Blis-et-Born. Pour tout gouvernement totalitaire, le maire doit être ses yeux, ses oreilles et ses bras, alors pas question de parler d’élection populaire. De 1831 à 1848, l’élection du maire se fait au sein du conseil municipal, lui-même élu au suffrage censitaire*, puis, à partir de 1848, au suffrage universel*.

         En général, le maire était un homme d’âge mûr (environ la cinquantaine). C’était un homme du pays, qui résidait dans la commune qu’il administre. Son instruction n’était pas toujours très élevée, mais il pouvait toujours compter sur le secrétaire de mairie. Ce dernier sera, jusqu’à une période récente, l’instituteur ou l’institutrice du village. Les nobles reviennent à la charge sous la Restauration*, pour s’effacer en 1830 et revenir un moment sous le Second Empire*, mais ils s’investissent le plus souvent dans les villes, où la charge est plus honorifique et plus gratifiante. La fonction est pourtant gratuite, ce qui explique que le maire est souvent un propriétaire plus ou moins riche, l’exploitant de la terre n’a pas le temps de se charger d’autres fonctions, et, jusqu’aux temps modernes, métayers comme fermiers ne sont pas suffisamment instruits pour administrer leur commune. La charge de maire était ainsi très souvent l’affaire d’une famille distinguée par sa richesse, son influence ou sa compétence.

         Ce n’est qu’en 1945 que les femmes seront admises à administrer les municipalités, mais voyons, combien de femmes ont pris l’écharpe tricolore dans notre commune depuis qu’elles y sont autorisées ? Aucune ! mais nous comptons une conseillère de 1989 à 1995 (la 1ère femme conseillère est bien Marie-Josée Carreau), deux de 1995 à 2001, et quatre depuis 2001…

 

LISTE DES MAIRES DE BLIS-ET-BORN

Maires

Début du mandat

Fin du mandat

Domicile

Savignac Jean

février 1790
élu

fin 1793
après 3 mandats

Born

Tocheport François

fin 1793
élu

début 1795
après 1 seul mandat

Les Marguis

Prouillac Pierre

début 1795
élu

17 mai 1795
destitué avant la fin de son 1er mandat

Les Golferies

Savignac Jean

18 mai 1795
remplaçant

Born

Lagorce Pierre


élu

21 novembre 1795
démissionnaire

Les Mournauds

Savignac François

22 novembre 1795
remplaçant puis élu

19 mars 1797

Les Sabloux

Richard Pierre

2 avril 1797
élu

17 septembre 1797
considéré illégitime

Chignaguet

Savignac François

17 septembre 1797
remplaçant

20 avril 1798

Les Sabloux

Richard Pierre

20 avril 1798
élu

mars 1799
démissionnaire

Chignaguet

Lagorce Pierre

mai 1800
nommé

29 mai 1803

Les Mournauds

Lacoste Jean

29 mai 1803
nommé

29 septembre 1807
décédé

La Jaye

Albert Jean

30 septembre 1807
nommé

19 décembre 1810
démissionnaire

Lacaud

Calvimont Jean de

19 décembre 1810
imposé par le préfet

14 janvier 1813

maire de St Antoine d’Auberoche

Léparre de Joseph-Antoine

14 janvier 1813
nommé et élu lors d’un mandat en 1815

11 mars 1829
démissionnaire

Le Change (Blanzac)

Tessières Adrien de

11 mars 1829
nommé

septembre 1830
démissionnaire

Le Change (Blanzac)

Desmartin-Duvignaux

5 octobre 1830
nommé

avril 1831
démissionnaire

St Pierre de Chignac

Chariéras Jacques

16 avril 1831
nommé

septembre 1837
démissionnaire

Le Change (Bourg)

Gautier du Defaix Front

12 septembre 1837
nommé

février 1841
décédé

Les Defaix

Gautier du Defaix Auguste

8 mai 1841
nommé

30 juillet 1848

Les Defaix

Richard Claude

30 juillet 1848
élu puis nommé

juillet 1852

Chignaguet

Gautier du Defaix Auguste

17 juillet 1852
nommé

janvier 1854
démissionnaire

Les Defaix

Brouillet Arsène

14 janvier 1854
nommé

avril 1858
démissionnaire

Le Change (Bourg)

Desmartin-Duvignaux

1er avril 1858
nommé

novembre 1860

St Pierre de Chignac

Richard Claude

10 novembre 1860
nommé

septembre 1861

Chignaguet

Pauly François

22 septembre 1861
nommé

1871

Born

Richard Claude

1871

14 mai 1871
battu

Chignaguet

Tessières Charles de

14 mai 1871
élu

18 mai 1884
battu après 5 mandats

Le Change (Blanzac)

Richard Pierre

18 mai 1884
élu

20 mai 1888
battu après 1 mandat

Chignaguet

Faure Jean

20 mai 1888
élu

août 1890
démissionnaire

Les Mournauds

Richard Pierre

17 août 1890
élu

10 décembre 1919
7 mandats

Chignaguet

Mespoulède Louis

10 décembre 1919
élu

30 avril 1937
décédé dans son 4e mandat

Chignaguet

Faure Marcel

6 juin 1937
élu

13 mai 1945
ne s’est pas représenté

Les Mournauds

Bussy Jean

13 mai 1945
élu

24 mars 1965
ne s’est pas représenté après son 4e mandat

Chignaguet

Goursat Robert

24 mars 1965
élu

19 mars 1983
battu à l’issue de son 3e mandat

Les Defaix

Grandchamp Eugène Robert

19 mars 1983
élu

24 mars 1989
ne s’est pas représenté

Pommier

Bussy Alain

depuis le 24 mars 1989
élu

dans son 3e mandat

Les Guérolles

 

LISTE DES ADJOINTS DE BLIS-ET-BORN

Adjoints

Début du mandat

Fin du mandat

Domicile

?

février 1790

début 1795

Savignac Jean

début 1795

mai 1795

Born

Tocheport François

mai 1795

22 avril 1798

Born

Albert Jean

22 avril 1798

23 mai 1800

Lacaud

Bost-Durepaire Pierre

23 mai 1800

15 septembre 1807

La Faurie

Lagorce Pierre

15 septembre 1807

26 novembre 1810

Les Mournauds

Bost-Durepaire Pierre

26 novembre 1810

14 janvier 1813

La Faurie

Cellerier Elie

14 janvier 1813

31 août 1816

Le Change

Lagorce Pierre

31 août 1816

11 juillet 1825

Les Mournauds

Héricort Etienne

11 juillet 1825

11 mars 1828

La Jaye

Richard Pierre

4 avril 1828

1848

Chignaguet

Allard

30 juillet 1848

juillet 1852

Pauly François

17 juillet 1852

30 juin 1956

Born

Faure Léonard

30 juin 1856

 novembre 1860

Les Mournauds

Pauly François

10 novembre 1860

22 septembre 1861

Born

Lestrade Léonard

22 septembre 1861

1869

Chignaguet

Siméon

1869

1871

La Jaye

Geneste Pierre

1871

14 mai 1871

Born

Pauly François

14 mai 1871

février 1875

Born

Faure Léonard

18 février 1875

1879

Les Mournauds

Faure Jean

1879

18 mai 1884

Les Mournauds

Choury François

18 mai 1884

20 mai 1888

La Jaye

Siméon Frédéric

20 mai 1888

17 mai 1896

Barchat

Siméon Jean-Antoine

17 mai 1896

15 mai 1904

Barchat

Chaumande Léon

15 mai 1904

10 décembre 1919

Born

Meynard Barthélémy

10 décembre 1919

19 mai 1935

La Grange lattée

Faure Marcel

19 mai 1935

6 juin 1937

Les Mournauds

Mespoulède Paul

6 juin 1937

13 mai 1945

Chignaguet

Goursat Robert

13 mai 1945

10 mai 1953

Les Defaix

Seugnet Jean

10 mai 1953

22 mars 1959

Born

Goursat Robert

22 mars 1959

24 mars 1965

Les Defaix

Duvaleix Jean-Pierre

24 mars 1965

21 mars 1971

Fayard

Meynard Fernand
(1er adj.)

21 mars 1971

19 mars 1983

Les Sabloux

Faure Raymond
(2ème adj.)

20 mars 1977

19 mars 1983

Les Junies

Bussy Alain
(1er adj.)

19 mars 1983

24 mars 1989

Les Guérolles

Carreau Bernard
(2ème adj.)

19 mars 1983

15 juin 1994

Lacaud

Desplat Jean-Claude
(1er adj.)

depuis le 24 mars 1989

Maison-Neuve

Granger Jean-Paul
(2ème adj.)

15 juin 1994

16 mars 2001

Chignaguet

Brard Michel
(3ème adj.)

15 juin 1994

16 juin 1995

Les Mournauds

Meynard Serge
(2ème adj.)

depuis le 16 mars 2001

Le Lac

 

NOMBRE D’HABITANTS A BLIS-ET-BORN

Année

Nombre

1793

676

an II (1794)

669

an IV (1796)

364

an VIII (1800)

391

1801

490

1806

543

1821

531

1823 - 1831

700

1832 - 1835

635

1836

737

1841

791

1846

791

1851

761

1857 - 1861

718

1861

668

1866

668

1872

640

1876

641

1881

627

1886

590

1891

576

1896

531

1901

483

1906

482

1911

461

1921

419

1926

407

1931

391

1936

367

1946

360

1954

351

1962

318

1968

251

1975

235

1982

273

1990

306

2002

331

2004

346

 

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