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Les Marguis

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Montussou

Les Mournauds

Le Petit Blanzac

Puivinceau

La Richardie

Les Sabloux

Seillac

La Veyssière

 

Cette page est plus ou moins régulièrement remaniée, elle sera complétée par la présentation de nouveaux lieux

et de nouvelles maisons.

D'autre part, l'histoire de ces lieux et maisons vous sera révélée au fur et à mesure de nos recherches.

Nous vous invitons donc à revenir sur cette page.

 

BARCHAT

A Barchat nous avons deux corps de bâtiments d'habitation.

... le second corps comporte un four (photo de droite et cf. la page "Notre petit patrimoine" de ce site).

 

 

BLIS (Blys d'Auberoche)

Vue générale depuis le sud-est.

Emplacement de l'ancienne église paroissiale et de l'ancien cimetière de Blys d'Auberoche. A droite, vestige de l'église. C'est sous le ministère du Père Gisbert que se tint, en 1688, la visite canonique de l'église de Blis ; voilà quel était son état : "Sanctuaire vouté, pavé et petit ; la nef n'est pas voutée, elle est plafonnée de planches". Un inventaire des cloches fait par Jean d'Hautefort en 1530 précise : "Egise paroissiale de Blis = trois cloches du poids de huit quintaux de métal". En 1732, Antoine Roubenne, curé de Blis, s'installa à Born, l'église de Blis étant alors en trop mauvais état.

Au milieu de ce jardin, se trouvait autrefois l'entrée d'un souterrain refuge (cluseau). Ce souterrain permettait aux habitants de Blis de s'enfuir au moment des conflits armés. En effet, ce souterrain débouchait dans les bois au-dessus de Blis.

 

Ruines de la maison des métayers de Blys (avant 1754), et de la maison du curé de Blys d'Auberoche (jusqu'à 1730).

Cette grange fut construite en 1753-54 et cette construction fit l'objet d'un procès entre son propriétaire, Jean de Chassarel Seigneur de La Mounerie (cf. Born) et le Seigneur de Lardimalie (Arnaud de Foucaud). En effet, d'après le Seigneur de Lardimalie, le Seigneur de La Mounerie aurait fait construire cette grange en débordant de 9 pieds (3 m environ) sur ses terres. Au centre, la charpente ; à droite, derrière cette porte condamnée (située entre la porte de la grange et l'appentis, visible sur la photo de gauche) on vannait autrefois les céréales.

Cette maison fut construite bien plus récemment que la grange ci-dessus. A son emplacement, se trouvaient au Moyen-Âge d'autres constructions qui, en 1754 étaient en ruines.

Dans ce carrefour (à l'emplacement du transformateur), se trouvait au Moyen Âge une grande maison bourgeoise appelée "la Maison rouge" ou "la Maison des Salles".

A la lisière des bois (photo de gauche), se trouvait encore au XIXe siècle un pigeonnier, dont il ne reste aujourd'hui qu'un tas de pierres revêtu de mousse (photo de droite).

 

BORN (Born de Blys)

Vue générale depuis le sud

Le bourg avec l'église et la mairie (ancien presbytaire). Ces cartes postales datent de la fin des années 60 ou du début des années 70). Pour l'église et l'ancien presbytaire, se reporter à la page "Eglise" de ce site.

L'église dans les années 30

L'église en avril 2006

La maison du prieur de Born (presbytère) se poursuivait par un petit appendice, à l'opposé de l'église, et au-dessus des caves. Cette maison était composée d'un salon avec cheminée, d'une salle à manger avec cheminée, d'une cuisine, de deux chambres dont l'une avec cheminée, enfin d'un vestibule qui faisait office de chambre pour la servante. A l'avant, dominant la cour, la galerie couverte, encore existante de nos jours, comportait alors 4 piliers de pierre (remplacés en 1855 par 7 poteaux en chêne). Sous la maison se trouvaient des caves, dont l'une, voutée, fut découverte il y a quelques années. De la galerie, l'escalier de pierre permettait d'accéder à la cour du presbytère, au milieu de laquelle trônait le puits qui existe toujours. Une allée, bordée de charmilles, allait du bas de l'escalier jusqu'à la voie publique. Le curé accédait à l'église par une petite porte en bout de la galerie extérieure.

Ancien cimetière de Born

Le monument aux morts Le puits du bourg

Ancienne pile du fournil du presbytère. Le chapeau de la pile est creusé à sa base, empêchant ainsi les rongeurs de monter jusqu'au fournil.

L'école (pour l'histoire de l'école, se reporter à la page "Ecole" de ce site.

Cette maison du bourg fut la première école de Blis et Born (de 1845 à 1890). Elle faisait également office de logement pour les instituteurs, et à certains moments de mairie. Jusqu'à la Révolution, la partie gauche de cette maison était l'écurie du curé.

Cette autre maison fut le second bâtiment de l'école (entre 1852 et 1890). Aujourd'hui le restaurant "le Relais de Born", fut avant 1795 la maison du marguiller, et, dans la première moitié du XXe siècle, une forge. Un four se trouvait encore au XIXe s. à droite en entrant dans une petite cour (le bar d'aujourd'hui).

Cette autre maison du bourg fut le restaurant de Mme Chaumande jusqu'à 1983.

Cette maison fut habitée (de 1875 à 1902) par les soeurs de la congrégation de l'ordre de Saint-Joseph lors de leurs séjours à Blis et Born pour enseigner à l'école privée de Born (cf. la page "Ecole").

Autre maison du bourg : il s'agit d'une ancienne porcherie transformée dans les années 80 en maison d'habitation.

Bâtiment agricole dans le bourg

La "Maison Soulacroux" : cette chartreuse fut construite en 1882 par le Père Soulacroux, curé de Blis et Born. Elle fut une école privée des Soeurs de la Congrégation de l'ordre de Saint-Joseph, pour les filles de 1888 à 1914 (Pour en savoir plus sur l'histoire de cette école des soeurs, qui créa une mini révolution à Blis et Born et une petite bagarre entre le maire de l'époque et les soeurs, cf. la page "Ecole" de ce site). En 1914, la maison fut vendue à Pierre Chastaing qui venait de Suisse (il était avait été maréchal à Saint Ursanne en Suisse). La fille de Pierre Chastaing se maria avec Monsieur Gouzon et la maison est alors devenue celle de monsieur et madame Gouzon. Au décès de M. et Mme Gouzon, la maison fut achetée par la Municipalité de Blis et Born.

... à gauche, l'ancienne classe de l'école privée, avec au fond "les cabinets" et au premier plan la citerne ; la photo de gauche montre l'intérieur des "cabinets" (ces "cabinets" ont malheureusement été détruits en 1999).

... la "Maison Soulacroux" depuis sa restauration en 1999 par la municipalité de Blis et Born pour en faire des logements locatifs pour deux familles.

Blason des "De Chassarel" (Seigneurs de La Mounerie au XVIIe et XVIIIe s.)

...avant 1950 ...en 2000

La Mounerie : cette chartreuse est l'ancien "Mansum de la Manouria" (1508 in A. de Gourgues 1873), puis de "La Mosnerie" (1522 in les Archives départementales 2E1822/20-13), puis "La Mounerie" (1765 in archives NO 3E 7295).

En juillet 1706, au moment de son mariage avec Marie Girard de Langlade, Michel de Chassarel (Ecuyer de la Versane, né à La Roussie au Change), prend possession du lieu de La Mosnerie à Born. Le 11 avril 1758, Jean de Chassarel (fils du précédent), cède à pacte de rachat le "Repaire noble de La Mounerie" à Jean Foulcon de Laborie, bourgeois de Périgueux et de Limeyrat. Le 26 juin 1773, la vente définitive est faite à Jean Foulcon de Laborie. Le 29 juillet 1803 (10 Thermidor an 11), Jean-Baptiste Foulcon de Laborie (fils du précédent) cède le domaine à Pierre Lagorce, venant de Fayard (commune de Blis et Born). Le 25 septembre 1896, le domaine est vendu en partie à la famille Geneste et en partie à la famille Beaupuy. En 1963, la partie Geneste est vendue à Monsieur et Madame Chaumande et la partie Beaupuy passe par succession à la famille Grandcoing de Blis et Born. Le porche-pigeonnier (photo du milieu datant des années 30) fut détruit dans les années 50.

Ancienne métairie de "La Mounerie"

Ancienne ferme qui dépendait de "La Mounerie".

L'ancienne "auberge Savignac" de Born. A droite : tableau des années 30 montrant la maison avant sa transformation. Il y eu quelques sévices pendant la Révolution, au niveau de la chambre haute derrière le linge suspendu sur l'image de droite (cf. la page "Crimes et châtiments" dans "Notre histoire" dans "Nos sources"). En effet, pendant la Révolution, un habitant de Blis et Born fut retenu arbitrairement pendant toute une journée dans cette chambre du 1er étage, un jour de fête, et surveillé par 2 grenadiers de la garde nationale.

De Jean Savignac (pendant la Révolution), cette maison est passée par mariage à la famille Gadeau, puis petit à petit, et toujours par mariage, à la famille Christophe, puis Grellier.

Cette photographie qui date de 1944, montre la "maison Colombier" brûlée par les nazis en avril 1944. Les nazis sont arrivés par la route de Limeyrat et ont regroupés la population de Born devant l'école. Ils cherchaient des personnes juives : cette maison abritait une famille juive pendant la dernière guerre...

 

LA BROUSSE

 

LES CEZAREAUX

Cesareaux

Cesareaux Cesareaux
Cette maison existait déjà en 1720, tantôt sous le nom du "Ségelard", tantôt sous le nom "des Pierres". La grange de cette métairie date, elle, de 1870 environ. Cette métairie appartenait à une famille bourgeoise du Change. Le nom "des Cézareaux" signifit en patois : "les terres empierrées". "Le Segelard" (vers 1680 : 2E1822/86) ; "aux Segereaux" (1761 : NO 3E7294) ; " Le Sejalard" (1770 : EC) ; "Chegoral" (1771 : 3E7298) ; "Chezaral" (1771 : NO 3E7298) ; "Le Cezaral" ou "Le Segaral" (1793 : EC) ; "Le Sezaral" (1797 : EC) ; "Le Chegaraud" (1825 : EC) ; "Le Chezaral" (1831 : EC) ; "Le Sezalard" (1835 : EC) ; "Le Ségorau" (1838 : EC) ; "Le Cegearaud" (1840 : EC) ; "Le Ségeraud" (1853 : EC) ; "Sézareaux ou Cézareau" (1881 : Serv. Vic., E DEP148) ; "Les Cézareaux" ou "Les Césareaux" ou "Le Césareau" depuis 1886 (EC) ; "Seyzareau" (entre 1886 et 1889 : Contributions Foncières, personnelle-mobilière et des portes et fenêtres, Mairie de Blis et Born) ; "Sejarot" et "Cégearoux" (entre 1891 et 1894 : Contributions Foncières, personnelle-mobilière et des portes et fenêtres, Mairie de Blis et Born) ; "au Cégareau" (entre 1896 et 1899 : Contributions Foncières, personnelle-mobilière et des portes et fenêtres, Mairie de Blis et Born) ou "Les Cezareaux" (il s'agit d'une terre distincte du hameau du même nom).

Les exploitants de cette métairie furent : Jacque Latour (colon présent en 1763 et au moins jusqu'en 1765) ; Laurent Coyingeam (colon présent en juillet 1770) ; Guillaume Ripeyrou (colon présent en octobre 1773 et qui quitte en août 1779) ; Guillaume Bonnefon (qui prend la suite de Ripeyrou en août 1779) ; François Bonhomme (qui arrive en 1782 et quitte la métairie en 1787) ; Pierre Loubiat (colon présent en août 1793) ; Pierre Blanchard (colon présent en 1797 et dont un bail le maintien pour 5 ans à compter du 12 Germinal an IX (1801)) ; Jean Loubiat (colon présent en décembre 1822, et en janvier 1841...) ; Léonards Joyeux (colon d'août 1852 jusqu'à sa mort le 12 mars 1853) ; Marc Joyeux (colon au décès de son père Léonard, jusqu'en 1855) ; Charles-Louis Faure (colon présent en janvier 1886 et au moins jusqu'en 1889) ; Pierre Mignot (colon au moins entre 1891 et 1894) ; Louis Durand (colon au moins entree 1896 et 1899) ; Front Lachaud et son gendre Henry Coly (colons présent en juin 1920 et jusqu'en août 1925) ; Henri Lansade (colon en d'août 1925 jusqu'en août 1928) ; Antoine Cabanat (propriétaire exploitant jusqu'en 1930) ; Fernand Pouchard (colon de Cabanat de 1930 à 1963) ; Bernard Grellier (propriétaire exploitant la ferme des Cézareaux de 1963 à 1972).

 

LES CHABANNES

Maison (à gauche) et grange (à droite) "Lasaigne" avant restauration. (cf. la page "Crimes et châtiments" dans "Notre histoire" dans "Nos sources").

... four à gauche et clédier à droite.

 

CHIGNAGUET

Blason des "De Foucauld" de Lardimalie et de Blis (Seigneurs de Blis et de Solignac)

"Le Grand Solignac" fut le "Repaire noble" des Foucaud Seigneur de Blis jusqu'à 1722. De ce "Repaire noble", qui est mentionné depuis 1148, il ne reste que la base d'une tour carrée et un puits. Depuis 1148 avec Auger de Solignac (Chevalier) jusqu'à Audoin de Bretagne qui reçoit le domaine de Solignac de sa femme Marie de Selinhac en 1356, le domaine appartient à des familles distinctes de Lardimalie. En 1674, Léon Foucauld de Lardimalie quitte la branche des Lardimalie pour créer, au moment de son mariage avec Anne de Vergnes de la Renaudie (commune de Lembras), la branche Foucauld de Blis et de la Renaudie. Le seigneur de Blis, Léon Foucauld et sa femme Anne eurent de nombreux enfants dont l'ainé nommé également Léon fut un assassin (cf. la page "Crimes et châtiments" dans "Notre histoire" dans "Nos sources"). Léon Foucauld (fils) fut gracié en août 1722 par le Roi Louis XV et en octobre 1722 il vendit son domaine, en mauvais état, de Solignac et s'installa à Lembras sur le domaine de sa mère.

Solinhacum en 1400 (Lespine, in A. de Gourgues, 1873) ; Solinhac (1503 : Mémoires d'Albret, in A. de Gourgues, 1873) ; Solimgnac (XVIe s. : ADD 2 E 1822/55) ; Petit et Grand Solignac (1665 : ADD NO 3 E 10476) ; Soulignac (1758 : ADD NO 3 E 1580) ; Repaire, Fief et Tènement de Soulhiniac (1768 : ADD NO 3 E 7296). Auger de Solignac chevalier est présent lors d'un acte en faveur de l'abbaye de Chancelade en 1148 (ADD 2 E 1822/2-83) ; Gerard de Solnihac donzellus, in parrochia de Blis, 1296 (ADD 2 E 1822/43-2) ; Géraud de Solinhac donzel paroissien de Blis, 1307 (ADD 2 E 1822/43-2) ; Iter de Solinhaco, 1345 (ADD 2 E 1822/43-13, 20-13) ; Audoin de Bretagne prête hommage pour les biens de sa femme, Marie de Selinlhac, situés dans la justice d'Auberoche, 1356 (ADPA E 611) ; Helie Foucaud rend hommage pour ce qui lui appartient dans l'hospicium de Bertrand de Solignac, 1380 (ADPA E 611) ; Jean Foucauld rend hommage au comte de Périgord, 1384, 1400 (ADPA E 611, E 635) ; Bernard Foucaud seigneur de Lardimalie et de Solignac, 1er sept. 1461 (ADD 1 Mi 267, f°341) ; repayrium de Solinhac, 1495 (ADD 2 E 1822/101-3) ; mas sive villaige de Solignac, reppaire de, 1511, chemin de Born vers, 1522, al grand Solinhac, al petit Solinhac, 1527, 1528 (ADD 2 E 1822/63) ; repaire de, appartenant à la damoyselle Southete de Lardimailhe, 1530 (ADD 2 E 1822/34-2) ; villaige de Solmihac dit de Chignaguet, Chignaguet alias Solimynhac, paroisse de Blis, 1530 (ADD 2 E 1822/55-4) ; chemin de Blys vers, chemin de Saint Anthoine vers, 1530 (ADD 2 E 1822/18-5) ; de soubz la pouge de Chinhaguet, XVIe s. ; repayrium de, XVIe s. (ADD 2 E 1822/20-4) paroisse de Blis ; repaire de Sollignac autrement appelé Chinaguet, 1608 (ADD 12 J 206) ; le tènement du grand et du petit Soulignac paroisse de Blis, provenant du seigneur de Lardimalie confronte avec les appartenances des villages de Leygalie et Vertiol et le maynement de Fayard et la Gondie, 1766 (ADD 2 E 1828/3-32) (Bernard Fournioux, Bull. SHAP, CXXVII, 2000, p. 315-316). Pour le texte ci-dessus, nous avons respecté l'ortographe utilisé dans les documents d'origine.

Puits de Solignac

Le "Haut-Chignaguet". Chignaguet veut dire "Petit Chignac".

Maison "Richard". Pierre Richard fut maire de Blis et Born à la fin du XIXe et au début du XXe s.

Ancienne métairie de Solignac.

Cette maison située entre le haut et le bas Chignaguet s'ouvre sur un terrain appelé "aux Tevenoux" (à ne pas confondre avec la métairie des Guérolles appelée aussi parfois "le Thévenou". A droite, la maison avant restauration.

Le "Bas-Chignaguet"

Maison des "Bonnet" (cf. la page "Crimes et châtiments" dans "Notre histoire" dans "Nos sources").

Maison "Mespoulède" avant restauration.

Ferme "Greil". La date de 1839 (photo de droite) se trouve sur le linteau d'une porte du petit bâtiment de droite sur la photo du milieu.

 

LES COURTIES ou "DARDAILLIER"

La maison des Courties correspond au "hameau de Dardaillier" signalé au XVIe s. ; La Dardeilhe en 1522 (ADD 2 E 1822/20-13) ; La Dardelhe d'après une copie d'acte (ADD 2 E 1822/54-2) ; Les Courtys en 1608 ; aux Courtis en 1768 (ADD NO 3 E 7296).

 

LA COUTIE

"La Coutiée" en même temps que La Coutie en 1768 (ADD NO 3 E 7296).

 

 

LE DEFEIX

Blason des "Girard De Langlade" (Seigneurs du Defeix et de La Veyssière)

La chartreuse du Defeix. Cette demeure appartenait dès le début du XVIIe s. à Jean Girard de Langlade, avocat au parlement, "sieur du Deffey" et de La Veyssière, né à Périgueux. Anne Girard de Langlade se maria en 1665 avec Dominique Gautier et c'est alors que s'installa au Defeix cette nouvelle famille. La chartreuse ne sortit de la famille qu'en 1857, date à laquelle Front Gautier du Defeix l'échangea contre le château de Ravine avec M. Robert, grand-père de la propriétaire actuelle, Mme Goursat ("Le Périgord des Chartreuses" de Jean-Marie Bélingard, Dominique Audrerie et Emmanuel du Chazaud, Edition Pilote 24).

... 2 vues anciennes de la façade principale de la chartreuse ; à droite : tableau.

L'arrière de la chartreuse La croix des Defeix

La métairie des Defeix

 

LA FAURIE

Blason des "De La Salle" (Seigneurs de Born et de La Faurie)

François de La Salle aux environs de la Révolution et Antoine Gagnerie au XIXe s.

Les seigneurs de La Faurie. François de La Salle du Breuilh était aussi "Seigneur du Petit Blanzac", il est né à La Faurie le 1er mai 1724, se maria avec Marie de Lamberterie vers 1747, ils eurent 12 enfants, et François de La Salle décéda à 58 ans à La Faurie, le 4 décembre 1782. Antoine Gagnerie se maria le 11 février 1802 avec Anne Sophie Bost du Repaire, fille de Pierre Bost sieur du Repaire de La Faurie et de Françoise de La Salle (fille de François). Antoine Gagnerie fut un poète.

"Le "Repaire noble de Lascure" (ou de "La Faurie") était habité, à la fin du XVIe s., par Bernard Migot, lieutenant de la juridiction d'Auberoche (1593). Ce dernier donna des preuves de sa fidélité et de son affection au Roi Henry IV, lors de son avénement à la Couronne, en faisant fortifier sa maison de Born (La faurie) pour le service de Sa Majesté, et en la mettant en état de résister aux entreprises de ses ennemis : de manière que quelques efforts qu'ils aient faits, ils ne purent s'en emparer. Le Roi, ayant égard à ce que ses fortifications avaient été faites pour le bien de son service, les agréa par ses Lettres Patentes, données à Paris, le 23 février 1595, comme si elles avaient été faites de son exprès commandement" /.../ "la maison possède une tour, une guérite et est entourée d'un mur avec un portail" (R. de Tessières, 1972, ADD AA 931).

... après la restauration récente.

Cette cheminée est tout ce qui reste du "Repaire de La Faurie". A son niveau se trouvait, encore en 1800, une tour qui a été démolie en 1801.

 

 

FONTBREJADE

Le hameau de Fontbrejade domine la vallée de Fontbrejade, ancienne "Font Martine".

L'estang de la Font Martine est signalé depuis 1422 (ADD 2 E 1822/20-13). Il est dit dans un acte de 1769 : "Font Brejade" ou "Font Martine", il est dit aussi "Sous le Tortre de Puyminceaux" dans le même acte (ADD NO 3 E 7297). A gauche : digue de la Font Martine ; à droite : le ruisseau de Fontbrejade au niveau de l'ancien "moulin pointu" qui a disparu bien avant la Révolution (un document d'archive émanant des moines de Chancelade et daté de 1765, dit ceci : "Il avait existé jadis le moulin pointu sur le ruisseau du lieu mais il s'était ruiné par vétusté ou à la suite d'inondation et les restes en étaient passés à la famille de Lardimalie").

Le lavoir de Fontbrejade, restauré en 2001. Cette restauration fut réalisée grâce au concours " Coup de pouce au patrimoine de pays en Périgord " que le CAUE organisait dans la perspective des Journées du Patrimoine 2001. Un lot de 200 tuiles et des liteaux furent offerts par Roger Dumas et la mairie pris en charge le ciment, le sable et le transport.

 

 

LA FORÊT

Cette maison est aujourd'hui détruite.

 

 

 

LE LAC

 

 

 

LA LUCIE

 

 

LES GENETS

maison des Genets.

 

 

LES GOLFERIES

La maison "Prouillac" (cf. la page "Crimes et châtiments" dans "Notre histoire" dans "Nos sources").

Autre maison des Golferies.

 

 

LA GONDIE

Il s'agit d'un ancien fief important dont il ne reste qu'un ensemble de bâtiments.

 

 

LA GRANGE

"Las Grangas" en 1611 ; "Les Granges" en 1692. Sur la photo de droite, on voit (à gauche) les ruines des anciennes "mazures de Las Grangas".

 

 

LA GRANGE LATTÉE

ou "La Grange de Latté". "La Grangelette" en 1772 (ADD E DEP 148).

 

 

LES GUEROLLES

Métairie des Guérolles". "Les Gueyraux" en 1767 (carte de Belleyme) ; "Les Gueyriol en 1768 (ADD NO 3 E 7296) ; "Les Gueyrols" en 1873 (ADD E DEP 148) ; "Le Gueyrol" ou "au Guéra" en 1873 également (ADD E DEP 148). Cette métairie appartenait au XVIIe - XVIIIe s à Gauthier du Defeix. A gauche : croix des Guérolles jusqu'en 2002 ; au milieu : croix depuis 2002 ; à droite : puits des Guérolles.

 

 

LE JALAGIER

Signalé "Gelagier" en 1697 dans l'état-civil de la paroisse de Blis et Born.

 

 

LA JAYE

Ancien fief important avant la Révolution. A gauche : pierre sculptée se trouvant à l'angle d'un bâtiment.

 

LES JUNIES

Cette maison possède l'un des dernier four à pain de la commune (cf. "Notre petit patrimoine" dans ce site ; "Four Huguet").

Cette maison possède l'un des dernier four à pain de la commune (cf. "Notre petit patrimoine" dans ce site : "Four Bouchet").

 

 

 

LAC FERRIER

Dit aussi "Lac Favier". De la ferme ancienne, il ne reste plus que ce bâtiment agricole.

 

 

LES LIMOUSIS ou LA MOUTIE

Sur le cadastre ancien, il s'agit bien de "La Moutie", Les Limousis correspondent à un terrain attenant. "Las Moutias" (in A. de Gourgues, 1873) ; nous trouvons aussi "Le Limouzy" ou "Les Limouzys".

 

 

LA MARGOUTIE

"La Margouthie" en 1746 (ADD 1 MI 558), mais "La Margoutie" en 1608 dans l'état civil de la paroisse de Blis et Born. On trouve aussi "La Margotie".

 

 

LES MARGUIS

"Le Marguis" ou "Le Marguy", mais aussi "Les Manguies" en 1768 (ADD NO 3 E 7296) ; "Le Marguia" (plan napoléonien).

 

 

LE MAS NEGRE

 

 

LA MIRANDERIE

ou "Birandrie". A droite : le four.

 

 

MONTUSSOU

Un acte notarié de 1768 mentionne "Montusout" (ADD NO 3 E 7296).

 

 

LES MOURNAUDS

 

LE PETIT BLANZAC

Il ne reste plus que ce tas de pierres de la métairie noble du Petit Blanzac signalée depuis 1560 (de Tessières, 1972). De ce lieu est partie une branche de la famille de La Salle (les "sieurs du Petit Blanzac") qui devait ensuite former une grande famille noble de La Faurie" à Born.

 

 

PUIVINCEAU

Ancien "Repaire noble" ("métairie noble") des "Migot", sieurs de "Puymenseau", de "Vigneyrat" et de "Blanzac". "Puyminssal" au XVe s. (ADD 2 E 1822/20-13) ; "Puymenseau" en 1548 (de Tessières, 1972) ; "Puyminsseau en 1700 ; "Puyminsaud" en 1708 (ADD NO 3 E 8662) ; "Puymenseaux" en 1781 (ADD NO 3 E 1817). De ce lieu est partie une branche des Migot de Blanzac (Le Change). Un cluseau se trouve près de cette maison.

 

 

LA RICHARDIE

Blason des "Moras" (Seigneurs de La Richardie)

"La Richardye" au XVe s. (Livre vert de Périgueux) ; "La Richardiée en 1768 (ADD NO 3 E 7296). Ici, il s'agit de l'ancien "Repaire noble" de la Richardie qui était la demeure des Moras au XVIIe s.. Pierre Moras fut maire de Périgueux en 1662. Une chapelle fut bénite en ce lieu en 1610. L'ensemble du domaine est aujourd'hui en ruine.

Ici, il s'agissait, avant la Révolution, de l'ancienne maison bourgeoise du notaire Lagorce à "La Richardie-Haute".

... autre maison de La Richardie-Haute".

 

 

LES SABLOUX

Ancien fief, avant la Révolution, des "De Glane", sieur de La Renaudie et des Sabloux. Dit aussi "Les Sablons".

 

 

SEILLAC

Blason des "De Ribeyreys" (Seigneurs de Seillac)

 

... ou "Seilhac". Cet ancien fief se trouve "à cheval" sur Blis et Born et Montagnac d'Auberoche. A droite, l'inscription sur un linteau de fenêtre dit : "FAIT EN 1844".

La mare de Seillac. En arrière plan : la butte où se trouvait encore un château au XVIIIe s. Les pierres de ce château ont très certainement été utilisées pour la construction de la maison actuelle.

 

 

LA VEYSSIERE

Il ne reste plus que cette ruine de l'ancien village de "La Veyssière" connu depuis le VIIe s.. On trouve aussi :"La Vessière". Un souterrain démarre de ce lieu et allait probablement au château de Seillac.